Les pelouses sèches sont liées à la présence de sols peu épais, peu nutritifs, drainants et bien exposés. Ces conditions particulières permettent le développement d’une flore spécialisée très diversifiée. Les plantes ont développé des adaptations pour pallier le manque d’eau et la pauvreté du sol : les orchidées s’associent avec des champignons pour obtenir de l’azote, les plantes grasses comme les orpins stockent l’eau dans leurs feuilles…
La diversité des espèces végétales et la chaleur profitent directement aux insectes qui y trouvent une grande variété de fleurs à butiner ou à consommer. Cette abondance d’insectes nourrit bon nombre d’oiseaux et de reptiles.
Du fait d’un faible rendement agricole, les pelouses sèches sont soit abandonnées et s’enfrichent, soit fertilisées pour être rendues plus productives. L’urbanisation croissante (lotissements, zones commerciales, carrières,…) est aussi en partie responsable de la régression de leurs surfaces.
Plus d’un quart des espèces protégées en France vivent sur les pelouses sèches, dont 50 à 75% de la superficie a disparu depuis le début du XXe siècle.
Natura 2000 permet de financer des chantiers de restauration de ces milieux et encourage des pratiques favorables à leur maintien, comme le pâturage extensif.