De par la diversité de ses paysages et la richesse de sa faune et de sa flore, la France joue un rôle important dans la construction du réseau européen Natura 2000 : elle compte 1 776 sites, dont 212 sites marins, couvrant près de 13% du territoire terrestre métropolitain et 34% de la surface marine.
Une démarche concertée et volontaire
L’Europe laisse aux états membres le choix de la démarche à adopter pour atteindre les objectifs fixés dans le cadre des deux Directives. Chaque état membre désigne lui-même ses sites, en s’engageant à mettre en œuvre les mesures nécessaires à leur conservation.
La France a opté pour une démarche concertée et volontaire qui repose sur trois éléments-clés :
- un comité de pilotage (COPIL) propre à chaque site ;
- le document d’objectifs (DOCOB), document de gestion réalisé en concertation avec les acteurs du territoire ;
- les contrats et charte Natura 2000, dispositifs contractuels qui privilégient la participation active des acteurs locaux dans la gestion des sites.
La biodiversité prise en compte dans les activités humaines
Les activités humaines et les projets d’infrastructure sont possibles en site Natura 2000. Pour éviter qu’ils ne portent atteinte à la biodiversité d’intérêt communautaire, certains sont soumis à une évaluation préalable appelée évaluation d’incidences Natura 2000.
Pour plus d’information :
→ Carte du réseau Natura 2000 français
→ Centre de ressources Natura 2000
→ Site du Ministère de l’Écologie